Wednesday, February 23, 2011

LE PRESIDENT RENE G. PREVAL SERAIT-IL L’ANACONDA DE LA CARAIBE ?


Le grand Anaconda est une espèce de reptile ophidien qui peut atteindre 9 mètres de long. Il est moins long que le python réticulé (10m) du Sud-est asiatique, mais il est plus gros et plus lourd et c’est pour cela qu’on le considère comme le plus gros serpent du monde. Ce sont de redoutables prédateurs. Ils chassent principalement de nuit, plus rarement de jour. Ils ont deux manières de chasser et ce d’après leur poids : Les jeunes chassent de préférence depuis une branche d’arbre grâce à laquelle ils peuvent approcher et surplomber la proie. Puis ils se laissent tomber dessus et s’enroulent tout autour pour l’étouffer. Les animaux plus âgés rampent dans la boue ou nagent dans l’eau à moitié immergés. La proie sera prise par en dessous. Attirée dans l’eau et tuée par noyade et étouffement. Ce qui nous ressemble étrangement aux techniques politiques habituellement utilisés par le chef de l’état et ses faucons du régime au pouvoir, avant et après les résultats des élections du 28 novembre 2010, en particulier.

Naturellement le chef de l’État n’est pas à son premier coup d’essai. Car, tout le monde garde en mémoire l’affaire Manus, lors des joutes électorales de 2001, qui devraient réélu le Président Jean Bertrand Aristide, pour son deuxième mandat. Au cours, de ces opérations, Monsieur Préval se faisait remarquer par sa capacité de jongler avec les résultats des élections, en manipulant l’appareil électoral, pressurant les conseillés électoraux. A telle enseigne, le vieux Léon Manus, a du laisser le pays pour se rendre en exil, ne voulant pas se souiller jusqu’à la pointe des cheveux.

Ainsi, très tôt, dans la matinée du 28 novembre, les premiers jets d’informations qui arrivaient d’un peu partout dans les neuf (9) départements géographique du pays, faisaient état des fraudes massives et des actes de violences, qui ont troublé le processus, dont les partisans du candidat officiel, monsieur Jude Célestin et certains partisans des autres partis de l’opposition, seraient responsables.

En dépit de tout, comme les sondages de différentes organisations de la société civile l’ont reflété, tout au long du processus électoral, la volonté populaire d’aller donner un carton rouge au Poulin de monsieur Préval, a été irréfutable. A telle enseigne, d’une façon voilée, l’un des responsables du parti INITE a affiché son désespoir, lié à leur perte au niveau du présidentiel, sur les ondes d’une station de radio de la Capitale. Car, il était clair pour tout le monde, la tendance a été un éventuel second tour entre Mirlande H. Manigat et Michel Martelly. Telle que l’heure est au changement de leadership, dans le dessein de couper le pont avec cette situation de honte, qui nous donne l’impression que l’improvisation et la mendicité sont les principales règles de gouvernance et la base institutionnelle de ce régime.

Il faut aussi noter, parallèlement, dans des milieux très proches du pouvoir, les rumeurs s’intensifiaient, depuis plusieurs jours, à savoir, monsieur Préval n’était pas d’avis de se croiser les bras, il concoctait un complot avec le conseil électoral, des représentants de certains pays de la communauté internationale, visant à nous imposer Jude Célestin.

Effectivement, Hier soir, le 07 novembre 2010, aux environs de huit heures (8) p.m., le conseil électoral Préval, Dorsainvil a publié les résultats des élections, avec le résultat que le peuple haïtien redoutait le plus : Jude Célestin promu au second tour, avec un tel mépris pour le vote populaire, et les vingt neuf millions de dollars américains déboursés dans la perspective de ces élections frauduleuses.

Delà, peu de temps après la publication partielle des résultats des élections Cow-boy, nous assistions à l’application de la formule créole connue par tous les nationaux : « vye manman pare pou zepina, Zepina pare pou vye manman. » Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, d’une seul voix, la nation demande explication, s’exprimant par le langage que monsieur Préval lui-même a utilisé, pour accéder au pouvoir, lors de son second mandat en cours: des pneus en flammés, des jets de pierres et de bouteilles. Ce qui entraine un bilan assez lourd, en termes de blessés par balle, des meurtres et des émeutes, un peu partout, à travers le pays. Pourtant, Monsieur Préval têtu comme lui seul n’entend pas faire marche arrières, fonçant dans son entêtement vers son objectif, sans nul doute, qui va jeter le pays dans le chao.

Alors, aujourd’hui, en comptant le nombre de victimes dans l’actif de monsieur Préval et ses complices, c’est toute une catastrophe. Car, au cours de son passage à la tête de l’État en deux (2) reprises, il est prouvé qu’il n’est qu’un anarchiste classique, mangeur d’institutions et des hommes, pour la plus part, des hommes intègres, animés de bonne foi, voulant apporter leur apport pour changer le mode de gouvernance, dans un pays avide de ressources.

Sur la liste, on retrouve la majeur partie de la population haïtienne, dans ces différentes composées : La jeunesse, les intellectuels, les paysans, les journalistes, les hommes d’affaire, ceux qui jonchent le sol sous les tantes. Et dans la même veine, nous pouvons notamment emballer la cours de cassation, le palment haïtien, les forces armée d’Haïti, pour ne citer que ceux là.

Mais aussi, sur le registre, nous ne pouvons pas exclu les cas de : Wyclef Jean, la super star internationale, de la musique ‘’Hip hop’’, Monsieur Jacques Édouard Alexis, madame Pierre-Louis, Monsieur Erick Pierre, et pourquoi pas, le Président Jean-Bertrand Aristide et la famille Lavalas ?

Par ailleurs, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous poser cette pertinente question : après le dernier en date, qui se trouve encore dans la Guelle de l’anaconda, à la personne du chanteur populaire, monsieur Michel Martelly, qui serait le prochain cible ? Mirlande Manigat se laissera-t- elle prendre par le fauve ?

LE BILAN DE L'HOMME HAITIEN!


Si le bilan est une « photographie » du patrimoine de l'entreprise qui permet de réaliser une évaluation d'entreprise, et plus précisément de savoir après retraitement (par exemple d'une optique patrimoniale à celle de juste valeur) combien elle vaut et si elle est solvable. Il serait bon que le citoyen haïtien d’une façon générale prenne son courage en mains pour dresser un bilan de sa conduite personnelle ou sociale relevant de la morale ou de l'éthique, de la politique, de la spiritualité ou encore de l'esthétique entant que membre d’une nation, pour se faire une idée de sa valeur réelle, condition sine qua non, pour être digne de la société a laquelle on est membre.

En effet, tout ce qui nous ramène à nous rappeler de ces slogans qui ont marqués les dernières élections qui précèdent celles du 19 avril prochain (2005): « Poze ! zye’m nan zye ’w ». Cette rengaine chantée par une partie imposante de nos artistes à travers tout le pays. D’où, nous nous demandons, n’est il pas l’heure de se positionner en citoyen responsable, fixant l’autre droit dans les yeux afin qu’il présente son bilan, entant que responsable, comptable des deniers publics?

Nous pensons que le peuple haïtien a droit à des explications. Car, il serait trop facile de piller la caisse publique et devenu dans un clin d’œil millionnaire au dépend de nos pauvres travailleurs, de nos enfants qui auront à payer les dettes et au détriment de notre génération, qui se trouve dans cette situation infernale et honteuse, d’où, Haïti est sur la sellette de la pauvreté et de la mendicité, qui lui a couté l’honneur d’être à la une, telle la femme qui met au monde des enfants terribles, qui l’ont violée, au point de la mettre en coma.

Par contre, il est grand temps de présenter votre bilan son Excellence et tirer la conclusion, pour imposer le ton au mortel des communs. Ainsi que vous honorable parlementaire, qui préfère rester dans les couloirs des ministères et fort de constat; vous impliquez dans tous les scandales et vous mêler dans toutes les sauces pour assaisonner et surtout pimenter la corruption qui gangrène la nation haïtienne.

Dans la même veine, nous voulons un compte rendu, honorable juge, qui à longueur de journée, se trouve dans les médias pour justifier vos forfaits, au mépris de la morale et l’honneur requis d’un magistrat, au lieu de donner justice à la population. Également, nos yeux sont arrivés sur l’église, la presse, et sur vous directeur de l’école et professeur qui donnent a nos enfants une éducation au rabais, dites donc, qu’avez-vous fait du manuel de l’instruction civique et morale qui guidait la jeunesse dans le temps ?

Il faut souligner aussi, que le secteur privé, non plus, n’est pas d’une odeur agréable, car, il se fait complice de cet état de fait. Ils se sentent confortables tous, dans la jouissance de certains privilèges découlés de cette corruption qui compromette l’avenir de ce pays. Alors que, tous les week-ends, ils se rendent en République Dominicaine, pour aller se divertir, au lieu, de participer dans la reconstruction moderne du pays.

En tout état de cause, nous autres dans le grand nord, nous demandons compte sur l’agent de Labadie qui se fait attendre, depuis la nuit des temps dans la région. Or, nous savons clairement, qu’une partie devrait rester pour le développement de la zone. Et c’est pareil pour l’A.P.N., la Douane, l’Aéroport pour ne citer que ces entités.

Par ailleurs, nous autre, dans notre examen, nous comprenons que nous étions trop passif dans notre rôle de citoyen averti. D’où, nous commençons par nous demander, est-ce que nous avions lutté assez pour changer cette situation?

Aujourd’hui, plus que jamais, en guise d’une décentralisation [pèpè], nous allons nous battre, s’il le faut jusqu’à l’obtention d'un pays fédéré en (3) trois grands pôles: le grand Nord, le grand Sud, et le Centre; avec à leur tête, un gouverneur, pour en finir avec le cancer que représente la république de Port-au-Prince ? Car, de toutes les façons, cette dernière est devenue un repère de brigands, de toutes les couleurs et de toutes les générations, plus que jamais. Ce qui peut en faire l’objet de tout un débat, dans le dialogue national, vers la nouvelle Haïti.

Patrick JOSEPH,
Cap-Haïtien, Haïti
jpatrick0007@hotmail.com
Le 16 Avril 2009

A L'OMBRE DE LA COMMEMORATION DU 12 JANVIER 2010‏


Durant ces deux (2) dernières décennies Haïti à fait montre d’un théâtre politique d’horreur. Où sur la scène nous ne retrouvons que des cyniques comme acteurs. Ces derniers n’ont pour boussole que leurs intérêts personnels. Parmi eux, d’une part nous retrouvons des traitres, des monstres, des apatrides indigènes; et d’autre part, des vautours internationaux sous la couverture des ONG, et des organisations étatiques, dépourvus de tout gène, qui se liguent contre la nation martyr, victime du séisme le plus meurtrier de son histoire, le 12 janvier 2010. Et qui, sur son passage, a tué trois cent mille (300000) personnes, et ravagé l’économie du pays en mal de développement du continent américain.

Aujourd’hui à l’ombre de la commémoration du premier anniversaire de ce sinistre évènement désastreux, le constat est claire, et que le tableau social est encore foncièrement noir, avec des milliers de gens abandonnés sous les tentes, le chômage, la famine, le choléra, les élections frauduleuses qui nous amènent dans une impasse politique stérile, aux bornes d’une éventuelle situation de tension et de violence, voire de la guerre civile, si on prend au mot, le sénateur responsable de la plate forme INITE, Joseph Lambert.

C’est dans ce contexte là, aux environs de 5:30 p.m., comme dans un rêve, ou dans une fiction, que la nouvelle a gagné tout le pays ce dimanche 16 janvier 2011. Que l’ex-président Jean-Claude Duvalier, qu’on a forcé de gagner l’exile le 07 février 1986, a fait son apparition à l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince. Dès lors, les téléphones n’ont pas cessé de sonner, dans le dessein de ne pas se laisser prendre dans un canular. Jusqu’à l’arriver de la résonance de cette phrase: « Je suis venu pour aider à la reconstruction de mon pays! » Dixit Jean-Claude Duvalier.

Sans tarder, de multiples questions ont refait surface sur le passé de monsieur Duvalier à la tête de l’État. N’empêche qu’à la surprise de plus d’un, l’ex-président a reçu un accueil chaleureux à la Capitale. Nous pouvons même dire, que de faite, c’est la situation généralisée chez les jeunes dans tous les coins du pays. Remettant en question les vingt cinq ans (25) de gestion en absence de baby doc, par rapport à ce qu’il avait laissé en terme de structures et d’infrastructures avant d’aller en exil, en France.

En réalité, les faits parlent d’eux même. Ces messieurs n’ont rien réalisé. Ils n’ont rien fait de mieux, sinon qu’ils vendent de la drogue comme jamais avant, la corruption est la règle du jeu, des crimes d’état Organisés tout comme par le passé. Prenons en exemple, tout récemment le cas de cent quatre vingt dix sept million (197000000), le dossier Duclona, et le clou, dans l’intervalle, le pays est occupé à plusieurs reprise et sans merci ! Tout ce qui a fait de Ces dirigeants qui menaient l’opposition d’alors, aussi bien que les éléments de la classe politique actuelle, qui se trouvaient dans l’obligation d’aller en exil, ne sont que des clowns.

A bien observer, tout ceux qui sont venus après Duvalier, en souffrent de la même maladie : le maintien du pourvoir, à vie sur une forme ou une autre. Tel est le cas du Président Préval qui refuse de s’en aller après le 07 février prochain, la date prévue par la constitution. Nous nous souvenons également de son frère politique, Jean Bertrand Aristide, qui refusait de se retirer du pouvoir. Ainsi, dans la même perspective, ils veulent accumuler de richesse au détriment du peuple haïtien, aujourd’hui réduire à sa plus simple expression.

Oui, malgré tout ce qu’on a reproché à Duvalier, malheureusement, après vingt cinq ans, ses successeurs n’ont pas pu l’éclipser. Même les générations qui n’ont eu la chance de vivre son régime, apprendre à le connaitre à travers les vestiges d’infrastructure qu’il avait laissé avant d’aller. Delà, il est prouvé, les changements de nom ne sont pas suffis pour bâfrer la vérité. Au lieu de travailler, pour apporter un changement fondamental dans la vie du peuple haïtien, les actuels dirigeants passent tout leur temps, à institutionnaliser la corruption dans l’appareil de l’État. Le crime a une couverture légale et officielle, personne n’est à l’ abri.

Par ailleurs, nous pensons que Jean-Claude Duvalier doit répondre devant la justice pour ces méfaits. Tout comme, les autres qui ont eu un comportement similaire face à la nation haïtienne. C’est dans cet esprit que nous demandons justice pour le feu Jean Dominique que le régime de Duvalier a traqué. Dans la même enseigne, nous réclamons justice pour ce journaliste, qui a perdu sa vie, sur le règne Lavalas, pour des causes politiques, sur la gouvernance de Préval. Surtout, justice contre tous ceux qui ont pillé la caisse de l’État, et ont commis des exactions sur la population. Une fois pour toute, Nous devons en terrer l’impunité et ceci à l’aide d’une balance fiable et juste, tel le principe veut que la justice soit aveugle.

Nous pouvons envisager une autre option : l’amnistie générale, avec une cérémonie symbolique nationale, et sur toute l’étendue du terroir, voire dans la diaspora, pour marquer l’évènement, que nous saurions considérer, tel, une pâque. Pour recommencer sur une nouvelle base, à travers une conférence nationale, qui aura pour finalité un plan de développement qui s’étendra sur une durée d’au moins vingt cinq ans. Nous pouvons, ainsi amender la constitution, selon notre besoin, pour le nouveau départ. L’union fait la force !

Patrick Joseph
Cap-Haïtien, Haïti
jpatrick0007@hotmail.com
Le 17 janvier 2010

UN NOIR TABLEAU !



Le doux et précieux air est rarefié
La mer s’affole et meur d’envie de se méfier
La nature est affligée par la peste humaine
Où est passée la raison ? Le pesticide de ce domaine.

La méchanceté règne et bannit la charité
Les enfants sont livrés à la corruption et l’immoralité
Le mal, clairement devenu une arme rentable
C’est horrible de vivre en compagnie du diable

L’amour est crucifié par l’argent et le pouvoir
Dès lors, que Dieu pour tous, chacun pour soi
La faim et la soif sont vite passées à l’honneur
Parler du bonheur, ce n’est que pour calmer le cœur

Les intellectuels sont méprisés et dépaysés
La jeunesse à la recherche d’identité est démoralisée
Ainsi, elle se livre en aveugle à la drogue
Telle, les puissances colonisent pour se mettre en vogue

Contre nourriture, les filles se sont prostituées
Tout comme les gars qui se sont animalisés pour se situer
Le pays est transformé en micmac du vandalisme
Les parents sont démissionnés et livrés au césarisme

Les fidèles, flétris par la misère sont inactifs
Dorénavant, l’église est un commerce lucratif
Prêchant la résignation dans une situation telle
C’est divulgué la mort à une grande échelle

Reprenons, sincèrement le chemin de l’amour
Qui pourrait nous rendre humble pour toujours !
Eliminons la malveillance et le sombre orgueil
Qui nous vêtirent de cet horrible deuil

Même quand se pourrait une loi de la nature
Luttons ! Dieu nous guidera dans le futur
Car, malgré son état odieux et de pourriture
Notre pays ne doit pas mourir comme une ordure !

Patrick JOSEPH

Monday, February 21, 2011

C’EST DUR !

Voyant l’état de mon pays
Pillé sur le point de périr
Par de sonbres crapules
Assoiffés du pouvoir sans scripule
C’est dur

C’est vraiment dur à penser
Où, on liquide notre liberté
Notre indépendance, nos semblables
Nous même, notre amour introuvable
C’est dur

C’est encore dur diable !
Et même intolérable
A l’aube de notre bicentenaire
De supporter ces tyrans sanguinaires

C’est dur
devoir les déshérités gémissant
De leurs sorts si puissants
Ils ne savent ni lire ni écrire
Du monde, tel un si grand cri
C’est dur

C’est dur pour les fils de Dessalines
Un peu partout, tant à la saline !
Vous ne vous occupez point d’eux
En comblant vos désirs odieux
C’est dur

Oh ! c’est dur, notre désespoir
Tel un maudit miroir
Partout on est l’objet de mépris
Et de l’insécurité à vil prix
C’est dur

C’est dur, où tout est ombre
Et tout est encore sombre
Sacrifiant l’amour et la vérité
Sous le poids du soleil de la méchanceté
Comme c’est dur



C’est dur et révoltant mes frères
Cette humiliation dure, amère
On nous traite comme des cobayes
Dépourvus d’âme, au sein de la pagaille
Tel c’est dur

C’est dur d’entonner la dessalienne
Vous apôtre, si habité par la haine
Fruits de l’astucieux oncle ‘’SAM’’
Qui ne mérite que l’éternelle flamme
Autant que c’est dur

Enfin, c’est dur de supporter ces piètres
Dans nos rangs, qui ne sont que des traîtres
Car, il est temps que nous nous rejoignions la main
Pour retrouver notre liberté demain
Puisque, c’est infernalement dur !



Patrick JOSEPH

JPATRICK0007: SI JE POUVAIS!

JPATRICK0007: SI JE POUVAIS!: "Si je pouvais arrêter ce monde un instant Pour retourner vers nos aïeux dans le temps Avec des larmes aux yeux, comme un enfant Pour les pr..."

JPATRICK0007: SI JE POUVAIS!

JPATRICK0007: SI JE POUVAIS!: "Si je pouvais arrêter ce monde un instant Pour retourner vers nos aïeux dans le temps Avec des larmes aux yeux, comme un enfant Pour les pr..."

SI JE POUVAIS!


Si je pouvais arrêter ce monde un instant
Pour retourner vers nos aïeux dans le temps
Avec des larmes aux yeux, comme un enfant
Pour les présenter le sombre bilan
De notre gestion de la perle qu’ils nous ont léguée
Au prix, de durs sacrifices, très élevé.

Oui, si je pouvais aller aussitôt, la bas
Je les mettrais au parfum de nos coups bas
Qui sont à la base de la perte de notre chère Haïti !
Le joyau, qui brillait de mille feux, jadis
Partageant le fruit de la liberté un peu partout
A tous ceux qui rêvaient vivre libre un jour !

Oui, si je pouvais rester aussi longtemps avec eux
Fuyant ce coin infesté de traitres odieux
Je me ferais le plaisir d’apprendre leur discours
Capable, de redresser la situation en cours
Car, il ne nous reste plus rien, aux yeux du monde
Exhibant notre animosité partout, sur les ondes.


Patrick JOSEPH

Thursday, February 10, 2011

LA LUNE D’HIER!


Hier soir, j’ai entendu la belle lune divine
Entonnait une symphonie d’amour, câline
Dédiée à tous les amoureux de toujours
En vain, qui a cherché l’âme sœur tout autour

Elle a eu un sourire merveilleux
Qui a mis en valeur ses beaux yeux
Epousant la blancheur de sa denture
Qui a rehaussé l’éclat de sa chevelure

Elle m’a lancé un rayon fascinant
Imprégné d’un charme constant
Que mon cœur a dégusté jusqu’à l’ivresse
Sans se soucier du moindre stress

Oui, je me suis réjoui de sa présence
Qui a chatouillé mon sixième sens
En témoignage de la véracité de l’amour
En moi, le seul responsable de cette passion en cours


Patrick JOSEPH

TENDS-MOI LA MAIN! / HAPPY VALENTINE'S DAY

Oui, me voici prosterné à tes pieds en ce grand jour
Toi que j’aime tant, mon unique choix de toujours
C’est la St. Valentin, l’occasion idéale de nous unir
Oublions tout, bannissons les mauvais souvenirs
Tends-moi la main

Je te regarde droit dans les yeux
Frustré sous tes regards lumineux
J’oublie toute prudence dans mon désir de toi
Déjà, j’ai en moi tout un flot de joie
Tends-moi la main

Ma vie a été vide de sens avant ton arrivée
Toutes mes tentatives n’étaient que de la corvée
L’amour pour moi n’était qu’un vain slogan
Pourtant il est porteur d’espoir en te rencontrant
Prends-moi la main

Tu es la douce lumière qui éclaire ma triste vie
Mon horizon rêvé, ma passion et ma source de survie
Tu es l’amante adorable que je cherchais depuis longtemps
Un être cher qui me tend la main réellement
Prends-moi la main

Ne crains rien ma belle, je t’aime à la folie
Tu peux bien poser ta tête sur mes épaules
Laissant murmurer ton cœur franc et sacré
Car, j’ai grand envie de goûter tes lèvres sucrées
Tends-moi la main

Vraiment, inutile de penser à demain
A présent, l’amour est le seul souverain
Avec l’esprit de St. Valentin, embrasse-moi sans peur
Qu’il emplisse notre amitié de joie et de bonheur !
Mon trésor, prends-moi la main


Patrick JOSEPH

AU CAP PERLE D’HAITI!

Comment pourrais-je t’oublier, chère perle d’Haïti ?
Toi qui as vu et honoré le jour de ma naissance
Tu as marqué ma tendre vie et mon existence
Jamais, je ne souhaiterais te quitter, au Cap chérie
Te laisser aujourd’hui provoque en moi un triste mal
Qui me gardera pour toujours dans un état anormal

Etendu dans la verdoyante région nord du pays
Tu a été fièrement édifié et bien poli,
reflètant l’image de la grandeur des nordistes
En particulier les capois qui sont si réalistes
Ta beauté, ta gloire font l’honneur de tous les haïtiens
De qui, tu attends longtemps maintien et soutien.

Comment pourrais-je me passer de toi, chère ville
Mon coin sacré qui m’est cher de toute l’île
Nul n’ose passer de ta grande beauté coloniale
La cité qui a connu tant de gloire, si géniale.
Te panachant de tous ces charmes monumentaux
Du roi Christophe, tu es le fantastique berceau !

Je t’apporte en cette occasion le témoignage
Palpitant, de mon affection, en raison de mon âge
Prends-donc l’offrende de mon cœur à la reconnaissance !
Tous ces soupirs, ces paroles, sont un prix d’obéissance.
Ton histoire n’est pas un conte, ni un récit frivole
Car, les oiseaux témoignent sa véracité en plein vol

Alors comment nier la dureté de cette nostalgie
Qui occupe mon âme et me porte à réagir
A travers mes poèmes tant suaves que beaux
Comme le peintre retrace la nature de son pinceau
Le pire, est de vouloir s’adapter à une autre ville
Un pays, un monde, où, on se fait passer pour un vil

Que ce ne soit pas sans raison je suis triste, le Cap
Si, nul ne voudrait vivre loin de son pays, voire le Pape
Eloigner de ses parents, ses amis et son tendre amour
C’est le néant perspicace qu’on déguste au jour le jour
Or, je meurs d’envie de retourner vers toi ma belle
Là, je recommencerai ma vie chez moi, comme la plus belle.


Patrick JOSEPH