Wednesday, February 23, 2011

LE PRESIDENT RENE G. PREVAL SERAIT-IL L’ANACONDA DE LA CARAIBE ?


Le grand Anaconda est une espèce de reptile ophidien qui peut atteindre 9 mètres de long. Il est moins long que le python réticulé (10m) du Sud-est asiatique, mais il est plus gros et plus lourd et c’est pour cela qu’on le considère comme le plus gros serpent du monde. Ce sont de redoutables prédateurs. Ils chassent principalement de nuit, plus rarement de jour. Ils ont deux manières de chasser et ce d’après leur poids : Les jeunes chassent de préférence depuis une branche d’arbre grâce à laquelle ils peuvent approcher et surplomber la proie. Puis ils se laissent tomber dessus et s’enroulent tout autour pour l’étouffer. Les animaux plus âgés rampent dans la boue ou nagent dans l’eau à moitié immergés. La proie sera prise par en dessous. Attirée dans l’eau et tuée par noyade et étouffement. Ce qui nous ressemble étrangement aux techniques politiques habituellement utilisés par le chef de l’état et ses faucons du régime au pouvoir, avant et après les résultats des élections du 28 novembre 2010, en particulier.

Naturellement le chef de l’État n’est pas à son premier coup d’essai. Car, tout le monde garde en mémoire l’affaire Manus, lors des joutes électorales de 2001, qui devraient réélu le Président Jean Bertrand Aristide, pour son deuxième mandat. Au cours, de ces opérations, Monsieur Préval se faisait remarquer par sa capacité de jongler avec les résultats des élections, en manipulant l’appareil électoral, pressurant les conseillés électoraux. A telle enseigne, le vieux Léon Manus, a du laisser le pays pour se rendre en exil, ne voulant pas se souiller jusqu’à la pointe des cheveux.

Ainsi, très tôt, dans la matinée du 28 novembre, les premiers jets d’informations qui arrivaient d’un peu partout dans les neuf (9) départements géographique du pays, faisaient état des fraudes massives et des actes de violences, qui ont troublé le processus, dont les partisans du candidat officiel, monsieur Jude Célestin et certains partisans des autres partis de l’opposition, seraient responsables.

En dépit de tout, comme les sondages de différentes organisations de la société civile l’ont reflété, tout au long du processus électoral, la volonté populaire d’aller donner un carton rouge au Poulin de monsieur Préval, a été irréfutable. A telle enseigne, d’une façon voilée, l’un des responsables du parti INITE a affiché son désespoir, lié à leur perte au niveau du présidentiel, sur les ondes d’une station de radio de la Capitale. Car, il était clair pour tout le monde, la tendance a été un éventuel second tour entre Mirlande H. Manigat et Michel Martelly. Telle que l’heure est au changement de leadership, dans le dessein de couper le pont avec cette situation de honte, qui nous donne l’impression que l’improvisation et la mendicité sont les principales règles de gouvernance et la base institutionnelle de ce régime.

Il faut aussi noter, parallèlement, dans des milieux très proches du pouvoir, les rumeurs s’intensifiaient, depuis plusieurs jours, à savoir, monsieur Préval n’était pas d’avis de se croiser les bras, il concoctait un complot avec le conseil électoral, des représentants de certains pays de la communauté internationale, visant à nous imposer Jude Célestin.

Effectivement, Hier soir, le 07 novembre 2010, aux environs de huit heures (8) p.m., le conseil électoral Préval, Dorsainvil a publié les résultats des élections, avec le résultat que le peuple haïtien redoutait le plus : Jude Célestin promu au second tour, avec un tel mépris pour le vote populaire, et les vingt neuf millions de dollars américains déboursés dans la perspective de ces élections frauduleuses.

Delà, peu de temps après la publication partielle des résultats des élections Cow-boy, nous assistions à l’application de la formule créole connue par tous les nationaux : « vye manman pare pou zepina, Zepina pare pou vye manman. » Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, d’une seul voix, la nation demande explication, s’exprimant par le langage que monsieur Préval lui-même a utilisé, pour accéder au pouvoir, lors de son second mandat en cours: des pneus en flammés, des jets de pierres et de bouteilles. Ce qui entraine un bilan assez lourd, en termes de blessés par balle, des meurtres et des émeutes, un peu partout, à travers le pays. Pourtant, Monsieur Préval têtu comme lui seul n’entend pas faire marche arrières, fonçant dans son entêtement vers son objectif, sans nul doute, qui va jeter le pays dans le chao.

Alors, aujourd’hui, en comptant le nombre de victimes dans l’actif de monsieur Préval et ses complices, c’est toute une catastrophe. Car, au cours de son passage à la tête de l’État en deux (2) reprises, il est prouvé qu’il n’est qu’un anarchiste classique, mangeur d’institutions et des hommes, pour la plus part, des hommes intègres, animés de bonne foi, voulant apporter leur apport pour changer le mode de gouvernance, dans un pays avide de ressources.

Sur la liste, on retrouve la majeur partie de la population haïtienne, dans ces différentes composées : La jeunesse, les intellectuels, les paysans, les journalistes, les hommes d’affaire, ceux qui jonchent le sol sous les tantes. Et dans la même veine, nous pouvons notamment emballer la cours de cassation, le palment haïtien, les forces armée d’Haïti, pour ne citer que ceux là.

Mais aussi, sur le registre, nous ne pouvons pas exclu les cas de : Wyclef Jean, la super star internationale, de la musique ‘’Hip hop’’, Monsieur Jacques Édouard Alexis, madame Pierre-Louis, Monsieur Erick Pierre, et pourquoi pas, le Président Jean-Bertrand Aristide et la famille Lavalas ?

Par ailleurs, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous poser cette pertinente question : après le dernier en date, qui se trouve encore dans la Guelle de l’anaconda, à la personne du chanteur populaire, monsieur Michel Martelly, qui serait le prochain cible ? Mirlande Manigat se laissera-t- elle prendre par le fauve ?

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